Translate

quinta-feira, 28 de outubro de 2010

DCI assure la rénovation de 8 patrouilleurs koweïtiens

Le patrouilleur Al Saadi, livré par les CMN de Cherbourg en 2000
crédits : DCI


25/10/2010

Livrés entre 1998 et 2000 par les CMN de Cherbourg, les 8 patrouilleurs lance-missiles du type P37 BRL (classe Um Almaradim) font l'objet d'une rénovation. Le grand carénage est assuré localement par DCI-Desco dans le cadre d'un contrat signé en 2008 et devant s'achever en 2012. « Afin de répondre aux exigences de la marine koweitienne pour le carénage de ces navires fortement armés qui font de ce programme une opération complexe, DCI-DESCO a fédéré autour de lui un groupement d'industriels français de la maintenance navale. Depuis Février 2010, DCI-Navfco intervient également dans ce projet pour la formation opérationnelle des équipages des 8 patrouilleurs », explique la société française, détenue par le ministère de la Défense et des industriels tricolores.
>Longs de 42 mètres pour un déplacement de 250 tonnes en charge, les patrouilleurs koweïtiens peuvent atteindre 30 noeuds. Armés par un équipage de 29 marins, ils disposent de quatre missiles Sea Skua, un canon de 40mm, une pièce de 20mm et deux mitrailleuses de 12.7mm. L'électronique comprend un radar de veille MRR-3D, un radar de navigation Racal-Decca une conduite de tir Sea Spray pour les missiles et une conduite Najir pour l'artillerie.


Le patrouilleur Al Saadi, du type P37 BRL (© : DCI)
SMX-25 : DCNS dévoile son concept de sous-marin de surface

Le SMX-25
crédits : DCNS


26/10/2010

C'est le dernier-né des concept-ships sous-marins de DCNS. Présenté à l'occasion du salon Euronaval, le SMX-25 mesure 109 mètres de long pour un déplacement d'environ 3000 tonnes en plongée. Comme d'habitude, les ingénieurs sont partis sur un axe de travail précis et ont développé un concept répondant aux besoins. Cette fois, il s'agissait de pouvoir déployer rapidement, sur un théâtre d'opération, un bâtiment dépourvu de propulsion nucléaire. Le SMX-25 a donc été taillé pour la course, avec une carène optimisée pour les navigations en surface. Long et effilé, le sous-marin de DCNS dispose d'un appareil propulsif particulièrement puissant. Une turbine à gaz et trois hydrojets assurent au bâtiment une vitesse de 38 noeuds et, à cette allure, une autonomie de 2000 nautiques. Pour la turbine à gaz et les moteurs diesels, une cheminée, située sur le massif, accueille les échappements et entrées d'air. En plongée, ces ouvertures sont, évidemment, automatiquement fermées. Une fois sur zone, le SMX-25 peut naviguer en plongée, s'appuyant notamment sur des pods (moteurs électriques placés dans des nacelles) permettant d'améliorer la manoeuvrabilité.


Le SMX-25 (© : DCNS)


Le SMX-25 (© : DCNS)

Rétractables, ces pods sont, durant les phases de transit, rentrés dans la coque. On notera aussi la présence de grandes barres de plongée. Leur taille permet, en effet, de maintenir la plateforme dans une situation de semi-surface. Seul le massif, dont les formes sont furtives, émerge alors de la surface de la mer. Demeurant très discret, le SMX-25 se comporte alors comme un navire de surface, tout en étant beaucoup plus discret, avec une signature visuelle et radar très faible. En plus de ses moyens de détection fournis par des mâts optroniques et radars, le sous-marin peut utiliser des silos de lancement vertical logés dans son large kiosque. Ces cellules peuvent abriter des missiles de croisière et, aussi, des missiles antiaériens pour assurer une défense contre avions ou hélicoptères. Le bâtiment dispose enfin de capacités pour mettre en oeuvre des commandos. Au sein d'une force navale, le SMX-25 est plutôt vu comme un éclaireur, chargé par exemple de recueillir des renseignements, ou bien, grâce à ses moyens d'action vers la terre (nettoyage de plages par des commandos ou frappes contre des cibles terrestre via ses missiles de croisière) de préparer une zone à l'arrivée d'une force de projection. Il n'est, en revanche, pas optimisé pour le combat sous-marin, sa dotation, défensive, se limitant à quatre torpilles prêtes à tirer dans quatre tubes situés à la proue.
On notera que ce concept-ship ne nécessite pas de rupture technologique. Concrètement, si un client en exprimait aujourd'hui le besoin, ce sous-marin pourrait être construit.


Le SMX-25 (© : DCNS)


Le SMX-25 (© : DCNS)

Les CMN proposent de nouveaux patrouilleurs

La Combattante CL 65
crédits : CMN


28/10/2010

Les Construction Mécaniques de Normandie enrichissent leur gamme avec deux nouveaux patrouilleurs. Classés dans les familles Combattante et Vigilante, ces navires, aux lignes très réussies, disposent de la même coque. Longs de 65 mètres pour une largeur de 9.8 mètres, ils peuvent atteindre la vitesse de 25 noeuds et franchir 2500 nautiques à 15 noeuds. Dans la catégorie des OPV, la Vigilante 700 CL 65 embarque une tourelle de 76mm, deux canons de petit calibre (20, 25, 30mm) et deux systèmes surface-air de type Tetral ou Simbad RC (affût télé-opéré avec 4 ou 2 missiles Mistral en batterie). Disposant d'un mât unique avec un radar 2D et un système électro-optique de surveillance et de conduite de tracking.


Vigilante 700 CL 65 (© : CMN)


Vigilante 700 CL 65 (© : CMN)


Vigilante 700 CL 65 (© : CMN)


Vigilante 700 CL 65 (© : CMN)

Conçue pour les patrouilles hauturières, la police des pêches, la lutte contre les narcotrafics ou encore la lutte contre la piraterie, la nouvelle Vigilante compte un dispositif de mise à l'eau (par bossoirs) de deux embarcations rapides de type commando. La propulsion est, quant à elle, assurée par 4 moteurs diesels de 3200 kW. Armé par un équipage de 28 marins, cet OPV peut embarquer 20 passagers, par exemple des forces spéciales.


Vigilante 700 CL 65 (© : CMN)


Combattante CL 65 (© : CMN)

Plus « guerrière », la Combattante CL 65 reprend la même coque mais présente des différences au niveau des équipements. L'électronique de ce bâtiment est plus évoluée, avec un système de lutte et une liaison de données tactiques et des lance-leurres. L'armement est complété avec quatre missiles antinavire, installés en lieu et place des bossoirs. Le système de mise à l'eau est reporté sur l'arrière, avec deux grues pouvant mettre à l'eau des embarcations traditionnelles. Cette Combattante ne dispose pas de cheminée, celle-ci étant remplacée par un mât avec entrées d'air. Les échappements sont, dans ce cas, sous-marins. Légèrement moins puissante, la propulsion comprend quatre moteurs de 3000 kW. L'équipage de la Combattante CL 65 est de 36 personnes, la capacité en passagers étant ramenée à 12 personnes.


Combattante CL 65 (© : CMN)


Combattante CL 65 (© : CMN)


Combattante CL 65 (© : CMN)
DCNS mise sur le navire tout électrique

Le concept Advansea de DCNS
crédits : DCNS


28/10/2010

De tout temps, les forces navales ont toujours été à la pointe de la technologie. En permanence, militaires et constructeurs cherchent à intégrer les innovations qui permettront d'accroître l'efficience et les capacités de leurs bâtiments. A cet effet, tous les grands groupes industriels réfléchissent aux navires de demain. Des concept ships sont étudiés avec les réseaux de fournisseurs afin d'identifier les futurs produits et planifier les efforts de recherche et développement (R&D) pour les prochaines années. Dans le domaine des unités de surface, DCNS, leader européen du secteur, a travaillé sur une plateforme futuriste résultant des besoins exprimés par les marines pour remplacer leurs frégates dans une quinzaine d'années. « Cela se traduit par une augmentation conséquente des capacités opérationnelles, notamment en matière de détection et d'action. Les bâtiments de combat agiront seuls ou en réseau en zones littorales. Ils devront être capables de connaître parfaitement leur environnement, traiter des menaces conventionnelles ou asymétriques, agir de manière graduée avec des armes à létalité variable », explique Gilles Langlois, chez DCNS.


Advansea (© : DCNS)

Pour répondre aux besoins, le groupe français s'oriente vers les navires tout électriques. Non seulement au niveau de la propulsion, mais également des armes. Son concept, Advansea, porte sur un navire de 120 mètres et plus de 4000 tonnes capable d'atteindre 28 noeuds. Mais, la grande innovation est qu'il affiche aussi une puissance électrique de 20 MW soit nettement plus que les navires d'aujourd'hui. Pour la létalité variable, un laser pourra être employé, avec une variation de l'intensité du faisceau. DCNS prévoit également l'emport de canons électriques, dont les charges d'énergie permettront de propulser des obus et, en remplaçant la poudre, d'accroître les capacités des soutes à munitions. Le recours à ces armes, qui nécessitent une forte énergie impulsionnelle, pose d'importants problèmes architecturaux. Pour aboutir à un bâtiment comme Advansea, 3 ruptures technologiques sont nécessaires. D'abord, l'utilisation de la supraconductivité pour les moteurs de propulsion. Grâce à de nouveaux matériaux, l'objectif est de limiter au maximum les pertes énergétiques dans les fils conducteurs pour améliorer le rendement des moteurs et réduire leur taille. Ainsi, on obtient un gain de puissance et de place, avec un encombrement réduit de 50%. La seconde rupture technologique nécessaire porte sur le stockage de l'énergie pour les moteurs et les armes, qui auront besoin de se recharger très rapidement pour afficher une cadence équivalente ou supérieure aux canons actuels. Le recours à des batteries de nouvelle génération, en cours d'étude, est prévu.
Enfin, ce navire du futur nécessitera un système de pilotage temps réels du flux d'énergie vers la propulsion et le système d'armes. DCNS estime que ces technologies seront mâtures sous 15 ans et que l'adoption du bâtiment tout électrique permettra, en outre, de répondre à la nécessité de diminuer les émissions de gaz à effet de serre et de réduire la facture pétrolière, ce dernier point aboutissant à une diminution du coût de possession des bateaux.


Advansea (© : DCNS)

Outre l'aspect électrique, pour répondre aux missions futures, Advansea est équipé d'un radar à faces planes multifonctions, intégrant les moyens de détection, de guerre électronique et de communication. Le bâtiment s'inscrit aussi dans la logique des capteurs déportés, avec l'emport de drones. Le bâtiment se caractérise aussi par une seconde plateforme sur le toit du hangar hélicoptère. Dotée d'un ascenseur, elle doit servir aux rotations d'UAV. A l'arrière, une rampe est prévue pour la mise à l'eau d'embarcations rapides ou de drones de surface. Les missiles seront totalement intégrés à la coque et aux superstructures pour augmenter la furtivité.


Advansea (© : DCNS)

sexta-feira, 22 de outubro de 2010

Nuclear submarine HMS Astute runs aground off Skye

HMS Astute off Skye. Pic: Ron Miller The HMS Astute submarine is believed to have been undergoing sea trials off Skye on Scotland's west coast

The Royal Navy's newest and largest attack submarine HMS Astute has run aground off Skye, the Ministry of Defence (MoD) has confirmed.

An eye-witness said the sub - described as the stealthiest ever built in the UK - appeared to have grounded.

Related stories

A Ministry of Defence spokeswoman said: "This is not a nuclear incident.

"We are responding to the incident and can confirm that there are no injuries to personnel and the submarine remains watertight."

The spokeswoman added: "There is no indication of any environmental impact."

The Maritime and Coastguard Agency (MCA) was alerted to the incident at about 0819 BST and confirmed it had grounded.

A spokesman said: "We have sent a coastguard tug to where the submarine ran aground on rocks at the Kyle of Lochalsh near the Skye bridge.

"It will stand by and monitor what will be going on. We think on the rising tide, at around 1800 BST, there should be some movement of the vessel."

A Royal Navy helicopter has also been at the scene.

Map

Eye-witness Ross McKerlich said the submarine was about a mile from his home and appeared slightly tilted.

He said: "When I woke up this morning and looked out my bedroom window I could see the submarine.

"I am very surprised how far in it has come as there are good navigational buoys there."

Mr McKerlich added: "There was a helicopter hovering over the top - it's now gone back and there are two Naval vessels from the local base, Kyle of Lochalsh, standing off to the north of her.

Click to play

Eye-witness Ross McKerlich describes the attempts to rescue the listing submarine

"Earlier in the day they did have ropes and they were trying to tow but now the tide has gone back and they're just standing off."

Martin Douglas, a former nuclear submarine engineer, said a concern for the crew was the provision of sea water to the boat's reactor.

He said: "The sea provides the primary cooling for the reactor system.

"There are many, many levels of back up systems, but they may have to find some interesting ways of getting sea water supply to the reactor."

Mr Douglas said the skipper and crew were highly trained to deal with extreme situations.

But he added that as the tide dropped more HMS Astute would be on display and secrets of its propulsion revealed.

HMS Astute, built by BAE Systems in Barrow in Furness, Cumbria, is believed to have been undergoing sea trials as it is not expected to enter service until next year.

A look around the Astute's control room

Aside from attack capabilities, it is able to sit in waters off the coast undetected, delivering the UK's special forces where needed or even listening to mobile phone conversations.

The 39,000 acoustic panels which cover its surface mask its sonar signature, meaning it can sneak up on enemy warships and submarines alike, or lurk unseen and unheard at depth.

The submarine can carry a mix of up to 38 Spearfish heavyweight torpedoes and Tomahawk Land Attack Cruise missiles, able to target enemy submarines, surface ships and land targets, while its sonar system has a range of 3,000 nautical miles.

Speaking to the BBC last month, HMS Astute's commanding officer, Commander Andy Coles, said: "We have a brand new method of controlling the submarine, which is by platform management system, rather than the old conventional way of doing everything of using your hands.

"This is all fly-by-wire technology including only an auto pilot rather than a steering column."

HMS Astute

Submarine HMS Trafalgar sustained millions of pounds worth of damage when it ran aground off Skye in 2002.

Two senior commanders were reprimanded after admitting that their negligence caused the incident.

The sea around Skye and the island of Raasay is used as a training ground for the Royal Navy.