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11/10/2007
Nous vous proposons, aujourd'hui, de découvrir les toutes dernières vues des Barracuda, dont la construction de la tête de série, le Suffren, pourrait débuter en novembre à Cherbourg. Conçus et réalisés par DCNS, dont les bureaux d'ingénierie ont produit les vues présentées dans cet article, ces sous-marins nucléaires d'attaque de nouvelle génération mesureront 99.5 mètres de long pour un déplacement de 5300 tonnes en plongée. A la différence des sous-marins stratégiques, seule la propulsion des SNA est nucléaire, ce qui leur confère une très grande autonomie, limitée simplement par les questions de vivres pour l'équipage. Ces « chasseurs » assurent des missions extrêmement variées, de l'escorte des porte-avions et des sous-marins nucléaires lanceurs d'engins à la destruction des SNA et SNLE ennemis, en passant par la surveillance des côtes, le renseignement, la lutte antinavire et les frappes en profondeurs (pour les nations dont les SNA disposent de missiles de croisière, domaine dans lequel la France a pris un sérieux retard).
Amenés à remplacer les SNA du type Rubis, livrés à partir de 1983, le développement des Barracuda tient compte de l'évolution de la menace depuis vingt ans. Plus gros (les Rubis mesurent 73.6 mètres pour 2700 tonnes), ils pourront, avec plus de souplesse, mener de longues croisières loin des côtes métropolitaines. Ils seront très automatisés, avec un équipage de seulement 60 marins (contre 68 pour les Rubis), tout en étant plus silencieux, grâce notamment à une pompe hélice. Leur armement comprendra, outre l'actuelle panoplie torpilles lourdes/missiles antinavires, des missiles de croisière Scalp Naval. Ces armes, capables d'atteindre avec une précision de l'ordre du mètre des cibles terrestres situées à 1000 kilomètres du bâtiment lanceur, offriront une nouvelle capacité stratégique aux armées françaises. Les Barracuda pourront, en outre, embarquer des commandos. Un caisson amovible situé derrière le kiosque accueillera, pour les opérations spéciales, l'ensemble de leurs équipements.
Premier de cette classe, le Suffren doit entrer en service en 2017. Il sera suivi, au rythme d'une unité tous les deux ans, par cinq autres bâtiments qui remplaceront, nombre pour nombre, les SNA actuellement en service.
____________________________________Barracuda
Déplacement : 5297 tonnes (4765 lège)
Dimensions : 99.50 x 8.80
Motorisation :
1 réacteur à eau pressurisée K 15
2 groûpes turbo-réducteurs
1 pompe-hélice
Vitesse : 25.00 noeuds
Puissance : 50000 kW
4 tubes de 533 mm (20 torpilles lourdes IF 21, missiles antinavires SM 39 et missiles de croisière Scalp Naval)
Détection surveillance :
Radar de bavigation
Sonar de coque
Sonar de flanc moyenne fréquence
Sonar remorqué
Périscopes optiques et optroniques
Contre mesures :
Système de commandement :
SYCOBS
Système de transmissions par satellites Syracuse, liaison 22
Total : 60
Officiers : 8
Officier Mariniers : 48
Officiers Quartier Maitres et Matelots : 4
Pourront embarquer des commandos et du personnel féminin. Autonomie de 70 jours. Le premier doit être mis sur cale en 2008 pour un lancement en 2011.
Coût unitaire: 1 milliard d'euros.
Amenés à remplacer les SNA du type Rubis, livrés à partir de 1983, le développement des Barracuda tient compte de l'évolution de la menace depuis vingt ans. Plus gros (les Rubis mesurent 73.6 mètres pour 2700 tonnes), ils pourront, avec plus de souplesse, mener de longues croisières loin des côtes métropolitaines. Ils seront très automatisés, avec un équipage de seulement 60 marins (contre 68 pour les Rubis), tout en étant plus silencieux, grâce notamment à une pompe hélice. Leur armement comprendra, outre l'actuelle panoplie torpilles lourdes/missiles antinavires, des missiles de croisière Scalp Naval. Ces armes, capables d'atteindre avec une précision de l'ordre du mètre des cibles terrestres situées à 1000 kilomètres du bâtiment lanceur, offriront une nouvelle capacité stratégique aux armées françaises. Les Barracuda pourront, en outre, embarquer des commandos. Un caisson amovible situé derrière le kiosque accueillera, pour les opérations spéciales, l'ensemble de leurs équipements.
Premier de cette classe, le Suffren doit entrer en service en 2017. Il sera suivi, au rythme d'une unité tous les deux ans, par cinq autres bâtiments qui remplaceront, nombre pour nombre, les SNA actuellement en service.
____________________________________Barracuda
 crédits : DCN |
| Nom | Mise sur cale | Lancement | Mise en service |
| S... SUFFREN | 2017 | ||
| S... DUGUAY-TROUIN | 2019 | ||
| S... DUPETIT-THOUARS | 2021 | ||
| S... DUQUESNE | 2023 | ||
| S... TOURVILLE | 2025 | ||
| S... DE GRASSE | 2027 |
| Caractéristiques techniques |
Déplacement : 5297 tonnes (4765 lège)
Dimensions : 99.50 x 8.80
Motorisation :
1 réacteur à eau pressurisée K 15
2 groûpes turbo-réducteurs
1 pompe-hélice
Vitesse : 25.00 noeuds
Puissance : 50000 kW
| Armement |
4 tubes de 533 mm (20 torpilles lourdes IF 21, missiles antinavires SM 39 et missiles de croisière Scalp Naval)
| Equipements électroniques |
Détection surveillance :
Radar de bavigation
Sonar de coque
Sonar de flanc moyenne fréquence
Sonar remorqué
Périscopes optiques et optroniques
Contre mesures :
Système de commandement :
SYCOBS
Système de transmissions par satellites Syracuse, liaison 22
| Equipage |
Total : 60
Officiers : 8
Officier Mariniers : 48
Officiers Quartier Maitres et Matelots : 4
| Remarques |
Pourront embarquer des commandos et du personnel féminin. Autonomie de 70 jours. Le premier doit être mis sur cale en 2008 pour un lancement en 2011.
Coût unitaire: 1 milliard d'euros.
