Vue de la future FREMM crédits : DCN |
05/03/2008
Le groupe naval de défense devrait annoncer, début avril, l'implantation d'une filiale en Grèce. Cette décision serait, en fait, le prolongement de l'accord de coopération conclu en octobre 2006 entre DCNS et les chantiers Elefsis, près d'Athènes. Ce memorundum of understanding a été signé en vue de concourir au projet de renouvellement des frégates de la marine grecque. Cette dernière souhaite, en effet, remplacer les 10 ex-frégates néerlandaises du type Kortenaer par une nouvelle série de bâtiments. La commande pourrait intervenir en fin d'année, alors que de nombreux industriels semblent se positionner. La Grèce souhaitant un navire polyvalent, doté de capacités antiaériennes, DCNS proposerait la Frégate de Défense Aérienne (FREDA), dérivée des Frégates Européenne Multi-Missions et étudiée pour remplacer les Cassard et Jean Bart de la Marine nationale. Si la proposition française est retenue, il faudra sans doute s'attendre à une participation active de l'industrie grecque, non seulement pour les bâtiments réalisés nationalement, mais également sur le programme FREMM. Dans le MOU du 25 octobre 2006, DCNS et Elefsis avaient, en effet, souligné que le chantier grec serait associé « comme partenaire stratégique tant sur les programmes français qu'à l'exportation, afin de créer les conditions d'une coopération à long terme bénéfique pour l'industrie grecque ». En clair, la réalisation de blocs pour les frégates françaises ne serait pas à exclure.
Avant d'en arriver là, DCNS et Elefsis devront, toutefois, remporter le marché, ce qui s'annonce difficile vu le nombre de prétendants. Face à l'offre franco-grecque, TKMS proposerait une version dérivée des frégates du type 124. Le groupe allemand s'appuie sur les chantiers Royal Hellenic Naval Shipyard de Skaramanga, où trois sous-marins du type 214 sont réalisés en transfert de technologie. Les difficultés rencontrées lors de la mise en service de la première unité, construite à Kiel, ne devraient toutefois pas avantager TKMS.
En dehors de l'Allemand, le Néerlandais Schelde proposerait le LCF, alors que l'Espagnol Navantia serait en lice avec le F100. Une tentative anglaise, avec une version réduite des destroyers du type 45, n'est pas impossible. Enfin, une candidature nettement plus surprenante serait dans les tuyaux. Nous y reviendrons demain, plus en détails.
Avant d'en arriver là, DCNS et Elefsis devront, toutefois, remporter le marché, ce qui s'annonce difficile vu le nombre de prétendants. Face à l'offre franco-grecque, TKMS proposerait une version dérivée des frégates du type 124. Le groupe allemand s'appuie sur les chantiers Royal Hellenic Naval Shipyard de Skaramanga, où trois sous-marins du type 214 sont réalisés en transfert de technologie. Les difficultés rencontrées lors de la mise en service de la première unité, construite à Kiel, ne devraient toutefois pas avantager TKMS.
En dehors de l'Allemand, le Néerlandais Schelde proposerait le LCF, alors que l'Espagnol Navantia serait en lice avec le F100. Une tentative anglaise, avec une version réduite des destroyers du type 45, n'est pas impossible. Enfin, une candidature nettement plus surprenante serait dans les tuyaux. Nous y reviendrons demain, plus en détails.