Vue du futur SNA Barracuda crédits : DCN |
13/09/2007
Les futurs sous-marins nucléaires d'attaque du type Barracuda ne devraient finalement pas disposer de périscope de secours, comme nous l'indiquions en début de semaine. L'installation de cet équipement, envisagée à l'automne dernier, aurait finalement été abandonnée, a-t-on appris de source proche du dossier. Cette option avait été étudiée en raison de l'absence de périscope pénétrant sur le futur SNA, une première pour un sous-marin de la marine française. Le traditionnel puits, très encombrant, sera remplacé par un système d'écrans reliés aux mâts optroniques. Initialement, le recours à cette « vue indirecte » avait semble-t-il suscité la méfiance des marins, d'où le projet d'installer un petit périscope classique, en cas de secours.
In fine, chaque navire sera doté d'un mât radar et deux mâts optroniques intégrant un dispositif passif de détection électromagnétique. Ces équipements seront fournis par Sagem Defense Securité.
D'une longueur de 99.5 mètres pour un déplacement de 5300 tonnes en plongée, les Barracuda doivent remplacer les SNA de la classe Rubis. Construit par DCNS à Cherbourg, le premier des six bâtiments de nouvelle génération, le Suffren, devrait entrer en service en 2017.
In fine, chaque navire sera doté d'un mât radar et deux mâts optroniques intégrant un dispositif passif de détection électromagnétique. Ces équipements seront fournis par Sagem Defense Securité.
D'une longueur de 99.5 mètres pour un déplacement de 5300 tonnes en plongée, les Barracuda doivent remplacer les SNA de la classe Rubis. Construit par DCNS à Cherbourg, le premier des six bâtiments de nouvelle génération, le Suffren, devrait entrer en service en 2017.