Vue de la FREMM proposée à la Grèce crédits : DCNS |
15/04/2008
Le gouvernement français a donné son accord à la vente de missiles de croisière Scalp Naval à la Grèce, si celle-ci opte pour la FREMM dans le cadre du renouvellement de son parc de frégates. C'est ce qu'à indiqué hier Jean-Marie Poimboeuf. Le président de DCNS était à Athènes dans le cadre de l'ouverture d'un bureau permanent du groupe dans la capitale grecque. DCNS a également signé un nouvel accord avec le chantier Elefsis, qui réalisera les bâtiments si Athènes fait le choix de la frégate française. Ce nouvel accord, qui fait suite à celui signé fin 2006, précise les modalités de l'organisation industrielle entre les groupes français et grec pour mener à bien le programme, estimé à plusieurs milliards d'euros. « Notre volonté est de nous établir durablement en Grèce pour participer au renouvellement des frégates de la marine hellénique et au développement du programme FREMM. C'est un partenariat global à long terme et à haute valeur technologique pour l'industrie grecque, créateur d'un grand nombre d'emplois qualifiés », explique Jean-Marie Poimboeuf.
Le projet porte non seulement sur la construction des bâtiments localement, avec un important transfert de technologie, mais également sur l'intégration de la Grèce au programme européen FREMM, auquel l'Italie participe déjà. « Nous intègreront des équipements grecs aussi bien sur les frégates françaises que sur celles que nous vendrons à l'export ». Climatisation, informatique, électronique... S'il est encore trop tôt, selon le patron de DCNS, pour dire quels types d'équipements pourraient être embarqués, ce dernier précise que dans le cadre des appels d'offres lancés pour la réalisation des frégates, les entreprises grecques pourront proposer des solutions et saisir des opportunités.
Jugé prioritaire par les autorités grecques, le renouvellement des frégates est inscrit au budget quinquennal d'équipement du pays. Les Français semblent pour l'heure bien placés et le Scalp Naval constitue un nouvel argument de poids. Développé par MBDA, le premier missile de croisière européen est une arme très importante car peu de pays en disposeront. Tiré depuis la frégate, le missile pourra atteindre une cible terrestre à plus de 1000 kilomètres. Il s'agit donc d'un « gros plus » pour l'offre française, en compétition notamment avec les projets de l'Allemand TKMS, de l'Espagnol Navantia et du Néerlandais Schelde.
Nous reviendrons demain, plus en détails, sur ce projet, considéré comme « stratégique » par DCNS.
Le projet porte non seulement sur la construction des bâtiments localement, avec un important transfert de technologie, mais également sur l'intégration de la Grèce au programme européen FREMM, auquel l'Italie participe déjà. « Nous intègreront des équipements grecs aussi bien sur les frégates françaises que sur celles que nous vendrons à l'export ». Climatisation, informatique, électronique... S'il est encore trop tôt, selon le patron de DCNS, pour dire quels types d'équipements pourraient être embarqués, ce dernier précise que dans le cadre des appels d'offres lancés pour la réalisation des frégates, les entreprises grecques pourront proposer des solutions et saisir des opportunités.
Jugé prioritaire par les autorités grecques, le renouvellement des frégates est inscrit au budget quinquennal d'équipement du pays. Les Français semblent pour l'heure bien placés et le Scalp Naval constitue un nouvel argument de poids. Développé par MBDA, le premier missile de croisière européen est une arme très importante car peu de pays en disposeront. Tiré depuis la frégate, le missile pourra atteindre une cible terrestre à plus de 1000 kilomètres. Il s'agit donc d'un « gros plus » pour l'offre française, en compétition notamment avec les projets de l'Allemand TKMS, de l'Espagnol Navantia et du Néerlandais Schelde.
Nous reviendrons demain, plus en détails, sur ce projet, considéré comme « stratégique » par DCNS.