L'ex-Clemenceau de retour à Brest en mai 2006 crédits : Marine nationale |
29/05/2008
Rendez-vous incontournable des vieux gréements, Brest 2008 pourrait bien se dérouler en présence de l'ex-porte-avions Clemenceau. Selon nos informations, la décision concernant le choix du lauréat de l'appel d'offres sur le démantèlement du Q 790 pourrait encore glisser, rendant possible, pour ne pas dire probable, le maintien du « Tigre » à Brest en juillet. Les dossiers présentés par plusieurs groupes français et européens feraient encore l'objet d'études approfondies, notamment sur le respect des législations auxquelles sont soumis les différents candidats. « C'est très bien parti mais il faut s'assurer minutieusement que le dossier sera juridiquement et administrativement inattaquable. Il faut toutes les garanties », indique-t-on au ministère de la Défense.
Lorsque le vieux Clem était rentré de son périple en Inde, au printemps 2006, l'Hôtel de Brienne s'était engagé - auprès des élus locaux notamment, à ce que la coque quitte Brest avant les festivités maritimes de juillet 2008. Ayant laissé sa place à Hervé Morin, Michèle Alliot-Marie n'aura pas à tenir cet engagement. Le nouveau ministre reste néanmoins, comme son prédécesseur, très attentif au bon déroulement de l'« Affaire Q790 ». Pour éviter d'essuyer un nouveau camouflet, le Mindef préfère jouer l'excès de prudence et vérifier que son dossier ne comporte aucune faille. Quant à la promesse de MAM pour Brest 2008 : « Est-ce que ça vaut le coup de se précipiter et de risquer de mettre en danger un dossier extrêmement complexe pour tenir une date qu'on s'était imposée à l'époque ? ».
Par conséquent, l'Etat souhaite prendre le temps qu'il faut, quitte à repousser légèrement le départ du bateau vers un chantier de déconstruction. Un éventuel retard parait, de plus, moins problématique aujourd'hui qu'il y a deux ans. Localement, on semble en effet s'être habitué à la silhouette de l'ancien porte-avions, construit par l'arsenal brestois en 1961 et fer de lance de l'escadre de l'Atlantique jusqu'à la fin des années 70. En somme, une page de l'histoire maritime de la ville.
Lorsque le vieux Clem était rentré de son périple en Inde, au printemps 2006, l'Hôtel de Brienne s'était engagé - auprès des élus locaux notamment, à ce que la coque quitte Brest avant les festivités maritimes de juillet 2008. Ayant laissé sa place à Hervé Morin, Michèle Alliot-Marie n'aura pas à tenir cet engagement. Le nouveau ministre reste néanmoins, comme son prédécesseur, très attentif au bon déroulement de l'« Affaire Q790 ». Pour éviter d'essuyer un nouveau camouflet, le Mindef préfère jouer l'excès de prudence et vérifier que son dossier ne comporte aucune faille. Quant à la promesse de MAM pour Brest 2008 : « Est-ce que ça vaut le coup de se précipiter et de risquer de mettre en danger un dossier extrêmement complexe pour tenir une date qu'on s'était imposée à l'époque ? ».
Par conséquent, l'Etat souhaite prendre le temps qu'il faut, quitte à repousser légèrement le départ du bateau vers un chantier de déconstruction. Un éventuel retard parait, de plus, moins problématique aujourd'hui qu'il y a deux ans. Localement, on semble en effet s'être habitué à la silhouette de l'ancien porte-avions, construit par l'arsenal brestois en 1961 et fer de lance de l'escadre de l'Atlantique jusqu'à la fin des années 70. En somme, une page de l'histoire maritime de la ville.