Le poisson du Tourville, sistership du De Grasse crédits : MER ET MARINE - VINCENT GROIZELEAU |
06/05/2008
La frégate anti-sous-marine De Grasse devrait débuter, mi-mai, les essais de son nouveau sonar remorqué. Le précédent équipement avait, en effet, été perdu corps et bien en février 2006 alors que le bâtiment naviguait dans le golfe de Gascogne. Cette fortune de mer était d'autant plus ennuyeuse que le « poisson » renfermait le sonar actif à très basse fréquence DSBX-1, considéré comme le meilleur équipement de détection sous-marine de la flotte. Or, un seul autre sonar de ce type était en service, embarqué sur le Tourville. Les deux frégates devant être désarmées au début de la prochaine décennie, il n'était pas question d'investir dans un nouvel équipement. Toutefois, le système ATBF constituant le fer de lance du dispositif de protection des sous-marins nucléaires lanceurs d'engins (SNLE), une solution intermédiaire a été trouvée. Pour fournir un poisson de remplacement au De Grasse, DCNS a notamment utilisé un corps remorqué vide, conservé à Brest, ainsi que le stock de pièces détachées du système de lutte anti-sous-marine (SLASM) embarqué sur les deux frégates. L'ensemble devait permettre de réduire la facture au tiers du budget nécessaire à un équipement neuf.
Si toutes les capacités du poisson d'origine n'ont pas été reprises, le De Grasse va recouvrer son système de détection principal. « La frégate va disposer d'un nouveau corps remorqué simplifié, permettant de recouvrer en propre la capacité de détection active à très basse fréquence. Les composants utilisés pour le nouvel équipement sont les mêmes que les éléments embarqués sur le Tourville », explique-t-on à l'Etat-major de la Marine nationale. Les essais, qui doivent donc débuter dans les prochains jours, se dérouleront en deux phases. Une première partie, à quai, permettra de tester les installations et de vérifier l'équilibrage du poisson, un équipement volumineux dont le poids avoisine la dizaine de tonnes. Des essais seront ensuite conduits à la mer, notamment pour vérifier l'endurance du système, amené à être remorqué à plusieurs centaines de mètres de profondeur pendant plusieurs jours. Après deux semaines d'essais, la frégate devrait être à nouveau opérationnelle en juin, soit avec plusieurs mois d'avance sur le planning initialement fixé entre DCNS et la marine.
Pour mémoire, le SLASM, mis au point dans les années 90, était le premier sonar remorqué actif à très basse fréquence. Les futures frégates multi-missions (FREMM), qui remplaceront les Tourville (F67) et Georges Leygues (F70), seront dotées pour 8 d'entre-elles d'un système dérivé, le 4249, développé par Thales à partir des technologies mises au point sur le DSBX-1 et plus récemment sur le sonar remorqué 2087 opéré sur les frégates britanniques.
La frégate De Grasse (© : MARINE NATIONALE)
Si toutes les capacités du poisson d'origine n'ont pas été reprises, le De Grasse va recouvrer son système de détection principal. « La frégate va disposer d'un nouveau corps remorqué simplifié, permettant de recouvrer en propre la capacité de détection active à très basse fréquence. Les composants utilisés pour le nouvel équipement sont les mêmes que les éléments embarqués sur le Tourville », explique-t-on à l'Etat-major de la Marine nationale. Les essais, qui doivent donc débuter dans les prochains jours, se dérouleront en deux phases. Une première partie, à quai, permettra de tester les installations et de vérifier l'équilibrage du poisson, un équipement volumineux dont le poids avoisine la dizaine de tonnes. Des essais seront ensuite conduits à la mer, notamment pour vérifier l'endurance du système, amené à être remorqué à plusieurs centaines de mètres de profondeur pendant plusieurs jours. Après deux semaines d'essais, la frégate devrait être à nouveau opérationnelle en juin, soit avec plusieurs mois d'avance sur le planning initialement fixé entre DCNS et la marine.
Pour mémoire, le SLASM, mis au point dans les années 90, était le premier sonar remorqué actif à très basse fréquence. Les futures frégates multi-missions (FREMM), qui remplaceront les Tourville (F67) et Georges Leygues (F70), seront dotées pour 8 d'entre-elles d'un système dérivé, le 4249, développé par Thales à partir des technologies mises au point sur le DSBX-1 et plus récemment sur le sonar remorqué 2087 opéré sur les frégates britanniques.
La frégate De Grasse (© : MARINE NATIONALE)